Réforme du Travail : desiderata des DRH

Fil d'actualités économiques | 15 juin 2017

L’Association nationale des DRH se positionne contre la négociation du contrat de travail totalement au niveau de l’entreprise, refusant de devoir réguler les périodes d’essai, ou de descendre sous les minima salariaux des branches, ces dernières devant ‘garantir un socle minimum’. La ministre du Travail a affirmé le 14 juin que les causes et motifs de licenciement ne se négocieraient pas au niveau de l’entreprise. L’exécutif compte par contre renforcer la possibilité pour l’accord d’entreprise de s’imposer sur le contrat de travail (avec harmonisation du motif sur les licenciements consécutifs à un refus de changement du salarié) Les DRH sont 74% à plaider pour un plafonnement des dommages et intérêts aux Prud’hommes, mais en laissant toujours au juge le pouvoir décisionnaire ultime. Le fait de ne plus pouvoir requalifier un licenciement sans cause réelle ou sérieuse sur la seule base d’un vice de forme est aussi très attendu. Sur les IRP, les DRH sont pour la fusion, avec maintien de toutes les compétences initiales.